mardi 24 mai 2011

Avocats au thon.


Faites ceci : Coupez les avocats en deux. Otez les noyaux et découpez la chair en petits morceaux à l'aide d'une cuillère. Réservez. Emiettez le thon et mélangez-le avec la chair des avocats et la mayonnaise. Remplissez l'emporte-pièce avec la préparation. Enfantin et délicat. Le repas de ce soir sous un soleil amusé, un petit mais si petit vent léger. Tout de suite après, penser à lever la pâte à pain pour la cuisson de ce soir. Les ramiers roucoulent au sommet du frêne tout proche. Je m'autorise une dernière petite promenade et un dernier petit arrêt sous le parasol. Ces jours n'en finissent pas d'être agréables...

Le cerisier de Lydie.


La cerise. Il vient de s'écouler quarante-cinq jours entre la floraison lumineuse et blanche et la cueillette des beaux fruits de cette fin de printemps chaude. Le terme cerisier, dit le dictionnaire de la toile, est un nom vernaculaire ambigu qui désigne en français plusieurs espèces d'arbres du genre Prunus. Ce sont des arbres fruitiers donnant des cerises. Comme de nombreuses espèces produisant des fruits à noyaux, les cerisiers appartiennent au genre Prunus. Ils sont cultivés depuis la plus haute Antiquité au Moyen-Orient et en Asie. Le cerisier de Lydie est un indigène qui se dresse comme il peut au fond de son jardin. Un beau bigarreau fier et généreux qui donne des fruits singulièrement bien sucrés. Je ne connais pas Lydie mais le papy a ramené de chez elle, une sacrée poignée de saveurs douces qu'elle a cueillie hier soir sur le coup de neuf heures.. Elle mérite, en échange, une série de baguettes de rhubarbe.

dimanche 22 mai 2011

Arrosage de seize heures cinquante.


Des angelonias, des bidens que je dois bien arroser lors de leur rempotage et des lobélias pour les pots et les vasques. Pour la pleine terre, des coréopsis, les seules vivaces... Je m'affaire avant la drache qui semble devoir venir... Il me reste à semer les derniers Corsmos et espérer les voir, à l'automne, se tenir droits et légers. Encore et toujours du plaisir à voir se dandiner les pivoines dans les tourbillons du vent.

Promenade de quinze heures sept.


Promenade menée dans les allées des serres de l'horticulteur. des serres chaudes et humides. L'arrosage se fait au loin. Les fleurs sont posées à même le sol dans une palette de couleurs superbe. Je me laisse séduire par les bleus et les jaunes. Des fleurs serrées ou dispersées.

Promenade de onze heures six.


Les champs et les bois font de la région une carte postale... Petite promenade pour fuir les motos et les cyclos. Curieusement les chemins ne sont pas secs. Ils sont boueux. Je n'ai pas l'impression qu'il ait plu au point de rendre le sol gras et glissant. Le vent est violent et chasse les insectes. C'est un beau dimanche clair... Nous nous préparons, en début d'après-midi, pour aller chercher les dernières fleurs pour les vasques, les pots et les parterres...

samedi 21 mai 2011

A genoux...


Une franche chaleur tombe sur la vallée. La matinée calme vient de laisser la place aux bruits. Celui, agaçant au dessus de tous les autres, des motocyclettes poussées à bout par leurs conducteurs imbéciles. Regardez comme je passe vite, fou et bruyant avec tous mes potes ...Il faut donc mettre les gaz pour faire hurler le moteur. La meute se croit au dessus des règles et des lois. Laissons là le bruit pour nous plonger, le nez dans le vent, sur la terre. Les petits bégonias de la grille d'entrée sont vaillants et droits. Peu d'insectes encore aujourd'hui. A peine quelques abeilles solitaires mais pour le reste...


Je me suis mise à genoux cet après-midi autour des massifs de fleurs, le nez dans les herbes trop sèches que je tire de terre sans effort. L'explosion des pivoines a eu lieu. Je nettoie ce qui doit l'être. Le soleil me brûle la peau... C'est, à vrai dire aussi, ce que je cherche en m'offrant à ses rayons.

vendredi 20 mai 2011

Cannelloni aux champignons et épinards.


Le printemps finit par passer au dessus de moi et me conduit vers l'été que j'aborde avec plus de plaisir et de sérénité. Le jardin m'a permis d'oublier une mélancolie lourde. C'est bien ainsi. J'ai repris des couleurs, dans les allées du jardin avec les pivoines qui, par dizaines, s'ouvrent, se fanent, ploient sous le poids des averses. Des couleurs aussi sur la peau que je me surprends à abandonner au soleil. Les derniers repas rythmés par les travaux d'extérieur avaient été un peu bâclés mais ce soir, j'ai joué dans le délicat... Des cannelloni farcis aux champignons et aux épinards... Ce que vous devez faire. Eplucher les oignons, les échalotes et l'ail, les hacher. Faire blanchir les feuilles d'épinards puis les hacher.
Passer les champignons sous l'eau, les essuyer et les émincer finement.
Faire revenir les épinards, les champignons, les oignons, les échalotes et l'ail dans le beurre en mélangeant bien, ajouter un quart de litre de crème, saler, poivrer et laisser cuire une poignée de minutes.
Eveiller le four pour un préchauffage indispensable. Il faut ensuite préparer la sauce : verser cinquante centilitres de crème dans une casserole et la faire réduire pendant cinq minutes. Séparer les jaunes d'oeufs des blancs. Battre les jaunes dans un bol avec une cuillerée de crème chaude. Hors du feu les ajouter au reste de crème réduit, bien mélanger. Verser un peu de sauce au fond d'un plat à gratin.
Remplir les cannelloni avec le mélange de légumes à l'aide d'une petite cuillère, et les disposer dans le plat les uns contre les autres. Arroser avec le reste de crème, et faire cuire au four pendant une demi-heure. Saupoudrer de persil haché. Servir bien chaud. C'est un rêve délicat pour qui sait prendre le partage des saveurs.
Chaque ingrédient est finement restitué pour être apprécié. L'orage et la grêle sont venus bousculer, sans faire de dégâts, toutes les fleurs. Le tonnerre gronde encore au loin. Je me jette dans le fauteuil du jardin pour apprécier ces instants. Il n'y a que le bruit des hirondelles et des étourneaux.

jeudi 19 mai 2011

Vaisselle...


Il est tard maintenant. j'ai passé du temps dehors, à mettre en bac, en parterre, en terre. j'ai regardé les vingt pivoines orgueilleuses s'ouvrir aujourd'hui. J'ai du pain en réserve. Quelques boulettes de viandes hachées que le papy emportera demain au travail. Nous avons soupé des haricots froids et de la purée en plus de la viande. Nous avons regardé un épisode sordide d'un feuilleton rare consacré à ce vieux français qui dirigeait le monde financier de l'occident. Et puis, j'ai fait la vaisselle. Une sacrée vie, non ?

mardi 17 mai 2011

Promenade d'avant le match du Standard.


Dans mon petit pays, les sportifs qui jurent par le football rouge et blanc crient avant de jouer. Enfin... Les sportifs. Je ne sais pas trop qui et comment ils sont et vivent. Dans mon petit pays, le socialiste papillon va se mettre à table pour construire et former un gouvernement. Un quoi ? Nous allons cesser d'être une affaire courante ?
Je traîne dans le jardin autour de la pelouse. Toutes les plantes et les fleurs ont trouvé un pot comme on trouve un toit. J'ai accroché ce qui devait pendre aux grillages. Des pots de tombantes. Des fleurs généreuses qui vont venir. Je viens de protéger les petits arbres des chenilles qui pointent le bout de leur nez. J'ai bassiné le charme et l'érable. j'ai arrosé les autres. Dans les parterres, le Lys se met a dresser la tête et les pivoines se chamaillent et se déplument. Luxuriants instants. Il fait clair encore pour l'heure. Le ciel se partage entre l'ocre et le bleu. Qui du soleil couchant ou du ciel encore bleu va l'emporter ? C'est une belle journée que le repas de pâtes aux carottes, au fromage et au jambon vient parfaire. Beaucoup de rires complices avec le papy avant de me consacrer aux dernières tâches d'avant-nuit.

dimanche 15 mai 2011

Encouragements...


Du haut de la maison, du dessus des pierres, de la chambre, le papy regarde ce que je fais. il me regarde enfoncer dans la terre les pousses et les fleurs. Il me regarde détourner le vent. Il m'écoute parler aux branches et aux feuilles. Il m'entend les solliciter, les encourager.

Tajine de veau au chèvre et aux carottes (2)

C'est un beau dimanche. Le veau a fini de raconter des histoires aux carottes et aux oignons. Le repas est superbe. Accroché au palais. C'est le nez qui était heureux. Une heure de cuisson avant de jeter dans la sauce, les lamelles d'un chèvre à peine affiné. Le repas est décidément à mon goût. Bien sûr, j'ai souvent des craintes à préparer une recette à la manière des cuisiniers des bords de la Méditerranée. Le résultat ici est au dessus des espérances. j'en profite, en fin de repas, pour rester dehors, dans le vent léger et les nuages clairs. Je prendrais bien du temps pour planter les fleurs achetées aujourd'hui... Je profite de la journée encore claire, de la fin de la journée et de l'avant-nuit pour faire mon trou dans la terre. J'ai de l'énergie encore et les mains encore sauvages et précises. je creuse, je gratte, je griffe...

Tajine de veau au chèvre et aux carottes.


C'est un beau dimanche. Pendant que le veau raconte des histoires aux carottes et aux oignons, je papote avec le papy à côté des fleurs à venir. j'ai retrouvé un peu de verve et de vigueur. J'avoue que le vent frais ne me gêne qu'à moitié, j'avoue que je suis heureuse d'avoir fait tant de petites et grandes choses aujourd'hui. Dans la cuisine, la tajine achève de cuire. Ce que j'ai fait avant cette heure de cuisson. J'ai fait chauffer l'huile de cuisson, j'ai plongé les gros dés de veau coupés par le petit boucher d'Haversin, ce midi. Je les ai laissés se colorer sur toutes les faces. J'ai ajouté les morceaux de carottes grossièrement coupés et les oignons. Est venu alors le temps des odeurs. J'ai ajouté par petites cuillerées, le cumin, le curcuma, la cannelle, les clous de girofle et le poivre. C'est le nez qui était heureux. Une heure de cuisson avant de jeter dans la sauce, les lamelles d'un chèvre à peine affiné. Un peu de persil et le plat file à table... Un peu de riz et, pendant que le merle s'affole, je dresse la table.

Vivaces et annuelles...

Sur le bout du viaduc Charlemagne, les riverains peuvent emprunter un petit chemin discret qui tombe sur les serres de l'horticulteur Namêche. L'homme est vivifiant et généreux, sain... Véritablement sain, il respire la fleur, la plante, le légume, la pierre. De bon conseil, il sourit pour un rien sans jamais donner l'impression qu'il professe. Il est plutôt un pédagogue méthode fleurs des champs...

Curieusement, personne ne traîne dans les serres. Je suis seule à trottiner dans les allées étroites à la recherche de mon petit bonheur.J'aime quand il n'y a personne à croiser et que l'on peut tailler la causette avec le sage. Rien pour la pleine terre ce jour mais de quoi accrocher du rêve aux quelques hottes en osier qui s'accrochent aux murs de pierres et à la grille. Quelques bégonias solides au soleil. Je rentre avant la pluie. J'ai fait vite. Je vais laisser traîner sur la table du jardin ma récolte et demain, si la pluie épargne la vallée, je terreauriserai...

samedi 14 mai 2011

Degrés...

Un long instant sous le parasol. Je l'ai ramassé dans le garage, je l'ai déplié, je l'ai tendu , relevé. Le parasol témoigne de l'été en devenir. Il est, curieusement, un acteur de la douceur ou de la fraîcheur. Ce soir, c'est de la fraîcheur qu'il doit s'accommoder. Le temps prévisible et prévu est remplis d'un ciel d'alternance... Une belle manière de dire que l'on danse. Les températures seront fraîches cette nuit. Quatre degrés. C'est froid ici quatre degrés... C'est presque deux degrés... et par vent mauvais, c'est un petit degré à peine.


Ce sont les saints de glace. Les saints de glace, dit la toile, sont une période climatologique située, selon des croyances populaires européennes du Haut Moyen Âge, autour de saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais traditionnellement fêtés les onze, douze et treize mai de chaque année. Ces saints sont invoqués par les agriculteurs pour éviter l'effet sur les cultures d'une baisse de la température qui s'observerait à cette période et qui peut amener du gel, le phénomène de la lune rousse, dit-on. Une fois cette période passée, le gel ne serait plus à craindre. Demain, je vais donc me rendre chez vieux Namèche et vieux Rinchard. A cette période de la saison, ils sont au four et à tous les moulins. Ils conseillent les curieux sur les attitudes à avoir pour faire croître fleurs et plantes. Je les aime bien ces faiseurs de végétaux, ces planteurs, ces semeurs. Ce sont aussi des vendeurs de rêves. Du rêve végétal... Il est bien tard, ce soir. J'aime regarder encore les petites recettes de demain, les grosses recettes d'aujourd'hui, les grandes recettes de maintenant et celles de plus tard. Ces recettes qui donnent du sens à chaque envie.

Tian d'aubergines (2)


C'est au sortir du four que le plaisir vient ou ne vient pas... Le plaisir des légumes, croustillants et presque cassants. Tout le reste peut se tenir dans l'ombre. Les légumes cuits et dorés au four sont alertes et goûteux. Il se passe une voire deux minutes pour que la température en bouche réponde à la température ambiante. Entre l'assiette et le palais, il n'y a pas le feu... Juste le plaisir.

Tian d'aubergines


Vite profiter du soleil. la météo n'est guère charitable pour demain semble-t-il mais le soleil d'aujourd'hui se joue du vent. Un tian, déjà bien longtemps que les senteurs du sud ne se sont plus imposées dans la cuisine. Le four est a température ? Vous allez peler les gousses d'ail et les émincer. Laver les tomates et les aubergines, les couper en rondelles, les disposer sur plat de porcelaine verte (je vous pardonne d'en avoir un mauve ou un jaune...)
Il faut pourtant que le plat soit huilé. Disposer les aubergines d'abord, les tomates ensuite. répéter autant de fois que nécessaire. Répartir l'ail sur les légumes, couper la mozzarella en fines lamelles, les disposer sur les légumes. Arroser d'un filet d'huile d'olive, émietter le thym (celui-ci est frais du pot tout proche) sur le plat. Saupoudrer de parmesan et laisser dormir au four pendant une toute petite heure. Il convient de servir dans la foulée, c'est autour de la fourchette que le plat doit refroidir. Je jette dans la graisse trois saucisses de campagne bien locales pour assurer le mariage des régions et des saisons. Les capucines commencent à sortir de terre gonflée par la chaleur des vitres. Les lys vont s'ouvrir et les pivoines sont en folie... J'ai une douce pensée tendre pour ma grande chérie et ses petits...

vendredi 13 mai 2011

Promenade paisible de dix-huit heures vingt-quatre


Les étourneaux qui nichent sur la façade latérale se démènent pour nourrir leur progéniture. A chaque vers, à chaque insecte débecqués, les piaillement des lardons sont plus stridents. La corvée du nourrissage semble prendre tout son temps et toute son énergie au couple des noireaux.

Les moineaux, en contrebas, attendent une maladresse des parents ou des oisillons pour récupérer le festin. Les hirondelles bien au dessus de tout cela volent au plus haut. Les pivoines s'ouvrent les unes après les autres. Jamais vu autant de boules en devenir. L'orage d'hier a fait grand bien aux petits arbres. La pluie dense et régulière n'a pas fait que densifier la croûte du sol en séchant. Elle a désaltéré les bacs et les vasques, amusé les racines et fait du bien à tous. J'arrose pour un complément de plaisir. Le charme tutoie son grand frère de la haie. Les érables sont en belle forme et un peu vaniteux voire prétentieux. Les couleurs changent de jours en jours. Tantôt lumineuses, tantôt plus denses, sombres. Je reste assise dans le silence avant de poursuivre discrètement l'arrosage. J'écoute les travailleurs regagner les maisons du village. "Encore une de faite" se disent ceux qui parlent aux autres. Ceux qui ne disent rien ont hâte de passer à table. (Le serveur s'est posé tant de questions qu'il en a oublié les messages de ces derniers jours. je poste à nouveau ces textes sans savoir s'ils sont pérennes).

Bruno ...

La miss Belgique qui, de sa voix maladroite et mal posée, vient raconter la météo sur la chaîne francophone est plus belle qu'elle ne parle. Ne parlera jamais. Moins belle que le temps qu'elle annonce. A peine crédible dans son baragouin maladroit mais rassurant. On sait qu'elle ne sait rien de ce qu'elle dit. Il y a, dans ce pays, tellement de gens qui ne savent rien de ce qu'ils disent. Ce soir sur la télévision, L'Enfant des Dardenne. Un film qui casse le silence et brise l'ordinaire. Un film de silence et de retenue. Bruno ? Bruno ? Bruno, c'est le prénom du banal. Je laisse encore l'habitude faire de son mieux. Je laisse le jardin s'ouvrir aux merveilleuses pivoines. Il y a des fleurs partout. Elles doivent éclore. La pluie a fait grandir les pousses du jardin, de la pelouse. Il y a des fleurs partout. Des fleurs fanées déjà. J'ai brûlé dans la poêle chaude, les bouts de viande. Une sorte de wok qui cuit les chairs. Le repas du soir est une assiette chaude de bouts de viande. Aujourd'hui, j'entends les envies de mieux faire. Des envies d'habitudes.

mardi 10 mai 2011

Knapé...

Tard dans la nuit tombante, au moment où l'orage se fait plus insouciant, la garnisseuse vient rendre le canapé parti depuis deux semaines se refaire une parure. Un grand éclat de rire... et la confession, la conclusion que je me suis trompée de tissus. Je m'attendais, avec inquiétude, à une couverture sombre et voilà que celle qui est livrée m'est tellement plus sympathique et réussie. Bien plus claire et présente. Je suis contente comme une gosse.

Des raisins dans le pain de viande...

Le four est devenu chaud dans les cent quatre-vingt degrés. Maintenant, faites ceci : Coupez l'oignon, la pomme, les endives ainsi que le fromage en petits morceaux. Une démarche assez fastidieuse puisque les grains, les pépites, les morceaux, les lamelles sont finement décopupés.
Ensuite mettez le hachis dans un grand plat, ajoutez tous les ingrédients que vous avez coupés ainsi que les raisins secs, les oeufs, le sel, le poivre, l'ail et le paprika. C'est avec les mains que je malaxe le tout, pour que les ingrédients soient bien mélangés avec le hachis. Mettez votre pain de viande dans un plat allant au four et laissez cuire une bonne quarantaine de minutes. Le pain de viande peut être accompagné de pommes de terre ou de frites ou tout simplement avec du pain. J'ai choisi les frites.

Le pois des sentiments...


Juste une petite assiette de froid tendre. Du thon, des pois et quelques jeunes carottes, des pêches. Quelques pommes de terre roussies dans la graisse et beaucoup de paroles autour du repas. Il fait si chaud en ces instants. J'interroge les astres et les cieux pour en savoir plus sur le futur de ma fille. Je me rassure comme je peux. Je m'inquiète comme je dois.