vendredi 29 avril 2011

Vin de fraises.


Fraises et glace... Si la glace est depuis des années flamande (l'Ijsboerke est commercialement sans rivale dans le pays), les premières fraises flamandes devancent les locales de Wépion qui se font tirer l'oreille à la criée. Sept euros... Encore un peu trop chères pour être conquérantes.
Les fraises wallonnes sont comme le vin wallon : surévaluées comme les premières bouteilles des coteaux de Meuse le sont. Nous avons bu, le papy et moi, une première bouteille d'une récolte des bordures et des collines namuroises. Sans légèreté et sans maladresse en bouche, ce qui est paradoxal, on sent le travail d'accompagnement du viticulteur pour rendre le breuvage immédiatement accessible aux palais les plus communs. Dommage. Il y a peu de chances que nous connaissions, un jour, la vertu du cépage et la qualité du vignoble, il sera en train de mûrir seulement. Deux générations suffiront sans doute pour affirmer les envies des viticulteurs locaux. La fraise qui trempe dans le vin se donne des airs de diva. J'aime le fruit qui se gonfle des vertus du vin.

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