samedi 19 février 2011

promenade de seize heures huit.





Pas de vent ou si peu à peine. Pas de pluie, pas de soleil, pas de nuages.
Un temps sans âme donc. Le jardin tarde à se réveiller. Il n'y a que les prévisibles qui montrent le bout des pétales, des corolles ou des tiges. Les crocus demandent le soleil pour se redresser. Les perce-neige ont une belle vigueur. Sur le devant de la maison, les bruyères s'accrochent à leurs dernières couleurs. Il y a donc celles qui partent et celles qui viennent. La rhubarbe se retourne dans la terre friable. En une semaine elle a gonflé et rougi. Il y a encore des bruits de travaux et d'entretien dans le haut du village. Il y en aura toujours, je pense.

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