jeudi 24 février 2011

Pastels secs.


Les pastels de Raymonde Duval traînent sur les murs et dans le reflet des lumières. Ils sont une partie de mes patiences, de mes silences.
C'est au début des années quatre vingt de l'autre siècle que la mère d'un ami du papy est entrée en frôlant les murs. Elle y est restée collée. Ces pastels secs, d'une facture namuroise quant à leur imaginaire et à leur mise en place, sont paisibles au regard et source permanente d'un tendre détachement...
On y voit aussi, dans les reflets, la trace d'une vie distraite. Deux de ces pastels sont dans la cuisine et la femme allongée est dans ma chambre. Plus de trente années de regards lointains ou appuyés.

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