jeudi 17 février 2011

Orme


Pour faire un bonsaï d’extérieur de l'orme, je l’ai doucement acclimaté en ne le sortant à l’extérieur que vers la mi-mai. Je l'ai ensuite laissé définitivement à l’extérieur en le protégeant au maximum lors des fortes gelées d’hiver. Aujourd'hui, je le range au grenier dans la plus rude saison. J'envisage désormais de la laisser dehors pendant toute l'année. Cette année peut-être.
C'est la maitrise de l’arrosage couplée à celles de la fertilisation et de la taille qui permet l’obtention de feuilles très petites. Je viens de me concentrer sur les racines. Peignées et coupées. J'effectue dans la foulée un remplacement de la terre, la création d'un nouveau substrat, à cette période de l'année, lui fera le plus grand bien. Il a grandi de trois centimètres et s'est élargi d'autant dans toutes les directions. La vasque qui le recueille lui va à merveille, lui donne un équilibre parfait. Quelques traces de gommes sont venues se coller cette saison sur une partie du tronc. Une parure nocive, prévisible mais pas inquiétante. C'est l'époque d'un bavardage discret avec l'arbre qui me confie ses envies. Disons que je dois les deviner. J'aime ces grains de terre qui jonchent la table, j'aime le bruit des instruments qui séparent les racines et les coiffent. J'adore plonger la tête dans les branches.

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