La soupe de tomates est sûrement, en ce qui me concerne, un repas-réconfort. Le repas-réconfort est, pour tout un chacun, un lieu de refuge. Beaucoup d'entre nous avons recours aux sucreries, aux petits gâteaux ( j'avoue une autre faiblesse pour la madeleine que je n'hésite pas à tremper dans le café pour la rendre chaude et plus tendre encore...). Mais la soupe de tomates est un petit délice qui me remplit de bonheur. Consommée à la va-vite, arrachée d'un sachet où elle attend l'eau, sur le coup de midi ou plus magistralement, préparée avec la tomate fraîche d'Italie, le céleri odorant, j'aime tenir en main le bol brûlant où patiente la bonne soupe. J'aime poser mes lèvres sur le bord chaud de la faïence. J'aime par petites gorgées combler cette douce et tendre envie. Les savants pensent que la soupe de tomate permet à l'esprit de retrouver l'équilibre des pensées. Les psychologues voient en elle un bienfait apaisant et précieux. Bref, le chaleureux breuvage n'a que des vertus. Je l'ai toujours su.
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