vendredi 15 octobre 2010

Pommier.


Au bout de l'allée, le pommier. l'espalier du pommier. Les diverses tailles doivent bien lui donner vingt ans, trente peut-être. L'automne dernier, il avait donné des fruits nombreux mais chétifs. Cette année, Marc a coupé les envies surnuméraires de l'arbre. Les fruits, bien visibles de la maison, sont ronds et généreux. Au palais sucrés et juteux. Je vais en cueillir un seau pour préparer un petit panier des saveurs locales pour Karline, la collègue du papy, chez qui nous déjeunons ce dimanche. Aux pommes locales, j'ajouterai les pâtisseries gourmandes d'en bas et quelques viandes préparées en dessous. De quoi décliner les vertus d'ici. Toujours bien d'être heureux de l'endroit où se tissent les plus gourmandes des relations. Il était une bergère qui allait au marché, elle portait sur sa tête des pommes dans un panier. Les pommes faisaient rouli-roula, les pommes faisaient rouli-roula. Trois pas en avant...Trois pas en arrière. Petite, la mythologie des pommes du jardin était occultée par celle des poires et des reine-claude. Il n'y avait pas de pommier à Gilly, ni à aucun autre endroit de ma vie, avant celui-ci. Jamais trop tôt pour trouver le jardin d'Eden.

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