lundi 27 septembre 2010

Feux.


C'est le temps qu'il faut au tian pour s'imposer dans ses jus, dans l'huile et les suées de l'aubergine, de la courgette, de l'oignon. Le tian est le plat idéal pour regarder descendre le soleil vers l'horizon. Cela tombe bien, il le fait justement. au moment où j'écris ces lignes. Il le fait entre deux gros nuages. Le tian est le plat idéal pour composer avec la patience. pendant qu'il s'essouffle, qu'il s'étouffe, qu'il marmonne, qu'il chantonne, on peut parler d'autre chose. De ces choses dont on peut parler quand c'est le temps qui conduit les envies. Parler de ces flambeaux qui ont traversé le village hier à la rencontre de l'histoire locale. Une centaine de curieux pour allumer le feu.

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