mercredi 25 août 2010

Carbonnades de porc à la sauge.

Heureuse de voir le message d'Aurélie du Saint-Hadelin. Heureuse de voir l'extrême compréhension et la tendresse de ses propos. Heureuse aussi de savoir l'abutilon en meilleure forme. Trempé dans ses jus d'amendement. Changé de pot et renforcé d'un tuteur solide. Il a souffert cet été de la chaleur et de la pluie mais il a résisté et s'est fortifié au fil des semaines. Il est devenu un charmant jeune homme aujourd'hui. Heureuse de voir les pommes deux fois plus grosses et colorées que l'an dernier, en chemin vers une récolté riche et dense.
Heureuse de me sentir bien sous le soleil, les nuages d'ici et les vents de là. Heureuse de regarder voler les hirondelles. D'écouter marcher les étrangers sur ma terre. Heureuse de prendre une baguette au petit magasin du coin, quelques gaufres et le vin qui ravira mon homme. Heureuse de ma promener dans les allées du jardin, de voir d'autres fleurs venir bousculer les précédentes. Heureuse encore de préparer l'hiver au milieu de l'été. De faire un plat du froid au milieu du chaud. Heureuse d'avoir donné au papy un repas de combattant. oui, un repas de combattant... Ce soir, des carbonnades de porc à la sauge. Trop tôt dans la saison diront les uns, jamais trop tôt diront les autres. Un petit kilo de carbonnades de porc cuisent dans quatre cuillères à soupe d'huile. Les oignons et le lard vont revenir... D'où encore ? Il faudra le feu laisser faire pendant une heure... avec dans la casserole, outre l'huile, deux cuillères à soupe de sauge, trois verres de vin rouge, deux cuillères à soupe de moutarde et cent grammes de lard fumé. Une heure, je vous ai proposé de laisser faire. Le feu doux. Tout doux. Heureuse donc de goûter et d'apprécier le repas du soir, de l'avant-nuit, de la presque soirée et de la fin de journée. Il fait un beau ciel lourd dehors mais le vent est discret et je traîne dehors dans la nuit qui vient.

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