samedi 12 juin 2010

Encore la rhubarbe...


Ségolène est incollable sur le sujet. Ethymologiquement, rhubarbe veut dire la tige barbare, le mot rhubarbe venant du bas latin « rhu » qui veut dire tige, la rhubarbe arrivait pour les hommes de cette époque reculée aux notions géographiques floues de Barbarie, en réalité des régions septentrionales et moyennes de l’Asie comme la Chine, le Tibet, l’Afghanistan, la Mongolie, voire la Syrie… La rhubarbe est une plante potagère de la vaste famille des polygonacées qui comprend environ 30 espèces euro-asiatiques. Elle se présente comme une grande herbe vivace aux grandes tiges rouges qui sont la seule partie comestible de la plante d’où partent de grandes feuilles très décoratives mais toxiques. Au printemps le haut de la tige qui peut monter jusqu’à 1,50 mètres donne une fleur blanche. Elle s’enracine dans le sol grâce à des rhizomes qui peuvent se départager. La rhubarbe aime les sols acides et humides.
La tige, au goût un peu acide doit être cuite pour être consommée, elle arrive à maturité au début de l’été et de l’automne. Au 18ème siècle, commencent à se répandre des recettes pour accommoder ce légume, cet engouement culinaire vint d’outre manche où les jardiniers anglais acclimatèrent une rhubarbe particulière que les cuisiniers transformaient en tourtes et en soupes de printemps. Un peu plus tard, au siècle suivant, après des essais de croisements entre différentes espèces, ces jardiniers finirent par obtenir une variété de rhubarbe dont les tiges étaient vendues en botte sur les marchés de Londres.

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