lundi 24 mai 2010

Promenade de treize heures vingt-six.


Un ciel bleu parsemé de nuages. Une température au dessus des vingt degrés et un air plus difficilement respirable qu'hier, annonciateur de l'orage de fin de journée ? Nous verrons. La pivoine s'est enfin ouverte. La seule pour l'instant mais les dizaines d'autres veulent rattraper le retard pris dans la saison trop froide, semble-t-il.
Souvenir du repas d'hier soir, des pennes froides, en salade et l'agneau comme nous l'aimons. Bruyant de graisse extérieure et rose de douceur intérieure. Les tiges de rhubarbe seront coupées ce soir. Une tarte promise par la collègue du papy. Les premiers clients des nouveaux propriétaires du Fenil, l'hôtel de charme et campagnard qui se dresse de l'autre côté de la rue, viennent passer les congés de Pentecôte ici. L'hôtel s'est retrouvé une santé après le départ de son ancien propriétaire, un homme las, fatigué de la vie et qui pourtant saluait généreusement toutes les âmes croisées pendant ses promenades. Les jeunes néerlandophones qui lui succèdent ont apporté une touche toute de convivialité et de fraîcheur à la lourde maison. Le recrutement des clients se fait en Hollande. Les voitures trahissent l'origine des occupants. Malgré le jour férié, les rues sont calmes et seules quelques motocyclettes pétaradent en accélérant dans le virage de la route de Gendron.

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