dimanche 23 mai 2010
Promenade de seize heures cinquante et une.
Une journée de belle et forte chaleur. Un ciel d'azur parfait, traversé par quelques rares avions qui marquent d'une fine traînée blanche leur passage sur le tableau bleu. Moiteur sous le parasol et dans les allées. Instants utilisés à planter, replanter, transplanter dans les vasques, les pots, les parterres, en pleine terre aussi. Entre les petites périodes de travail, de longues haltes de repos dans les sièges qu'un petit vent frais taquine. Une première pivoine s'est enfin ouverte mais la tête lourde, elle peine à se dresser et se dérobe à l'objectif de l'appareil photographique. Hier repas dehors et aujourd'hui aussi. Tirer un profit maximal de ces belles journées. Parfois, pour reprendre de l'ombre comme on reprend de l'air, je rentre à l'intérieur de la maison. La pièce centrale est fraîche. Petit coup de téléphone de ma fille chérie qui va se perdre à Stavelot, la ville de son coeur, de sa jeunesse, de ses folies, de sa préhistoire à elle... Les petits préparent les sessions d'examen, le temps passe. Tellement vite que je viens de lire qu'en deux mille dix-sept,dans quelques heures donc, Celles fêtera dignement les mille quatre cents ans de Saint-Hadelin, patron d'ici et ermite de la-haut. Reconstitution historique prévue, retour de l'histoire, la lointaine histoire. Un moment de d'interprétation du temps. Un moment, qui sait , que nous vivrons peut-être...
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