samedi 7 août 2010

Les lendemains qui chantent...


La sente qui coule entre la charmille et les pierres de la maison prend le soleil dès la première heure. Je veux dire vers huit heures le matin en cette saison. La sente va rester dans le soleil avec bonheur et bienveillance jusqu'à dix huit heures. Le soleil va alors tomber d'un coup sur le gravier. C'est souvent l'heure que je choisis pour arroser. Arroser pour donner des lendemains qui chantent aux plantes, aux racines, aux fleurs. C'est aussi les sauver d'une maladresse. Je ne suis jamais à l'abri d'une maladresse.

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