L'arbre à paroles: Une pensée

samedi 26 septembre 2009

Une pensée

Une pensée pour ma fille si lointaine et discrète.
Une pensée pour ma Louise dont je n'ai plus entendu le son de la voix depuis si longtemps.
Une pensée pour mon Milo dont je n'ai plus vu passer la silhouette fine depuis si longtemps.
Une pensée pour tante Jo qui fait de son mieux
Une pensée pour Constant le pêcheur qui rame à contre courant avec la belle vigueur des battants.
Une pensée ici et une autre là pour faire du parterre tout un monde

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Caro a dit…: Ici le parterre a les couleurs de l'automne. Les deux jeunes pousses arborent les couleurs chatoyantes de la bonne humeur et de l'enthousiasme serein de cette fin septembre, sous les derniers jours de soleil tiède et bas. Elles s'épanouissent allègrement et offrent ce don précieux de leur vie sans inquiétude. Leur aînée les veille chaleureusement et tente de rester droite et forte et de résister aux gros coups de bourrasques venus du nord qu'il faut apprendre, une saison de plus encore, à assumer dignement... Je vous embrasse tendrement.; 27 septembre 2009 à 19:23
L'arbre à paroles a dit…: Celles qui tiennent d'année en année, on les dit "vivaces"... Et dans vivace, il y a quand même bien vie...; 28 septembre 2009 à 14:52

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A table...

Et voilà qu'au fil du temps, au fil de ces derniers mois de ces dernières années, je me suis mise à regarder dans mon assiette. Je me suis mise à traquer le légume rare ou l'autre commun, à cuire la viande noble ou l'autre commune, à mariner mieux qu'un marin, à dorer mieux qu'un orpailleur, à chercher la recette d'hier dans les envies de demain. A courir du grimoire d'un autre siècle aux conseils de la toile. Je me suis mise les doigts dans la pâte, la sauce, la crème, et je les ai léchés pour en connaître la saveur secrète. Et je l'avoue... J'y ai trouvé grand plaisir et grand bonheur.

Ma passion des bonsaï

Au long du blog, je vous dirai mes travaux saisonniers. Ceux qui me font chérir les bonsaï. Si faire un bonsaï est une œuvre d’art, il faut convenir qu’elle n’est jamais finie. Que, vivante, elle se construit au long d’une existence. Qu’elle sera la trace des joies ou des peines de celle qui l’accompagne. Qu’il lui faudra s’ accommoder de ceux qui en prendront soins ou le négligeront plus tard. Après mon départ. Dès mon départ.

Il lui faut attention et bienveillance. L’arbre agit sur moi comme je peux agir sur lui. Nous vieillissons ensembles. Quelle que soit sa taille, l’arbre, s’épanouit entre ciel et terre. Il prend une place spirituelle. Il se cherche un équilibre dans la nature. Comme je peux le faire.

L'arbre à paroles

samedi 26 septembre 2009

Une pensée

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A table...

filles encore

Filles

Métier à filer...

Ma passion des bonsaï

Qui êtes-vous ?

Avant... Ce que j'ai dit.