vendredi 5 juin 2009

Sous le soleil...


Les prévisions météorologiques sont peu encourageantes. Les températures devraient chuter et la nuit a été fraîche. Qu’importe, il y a de belles réserves de soleil dans toutes les pièces de l’habitation. Petite promenade matinale. Les pivoines sont lourdes de rosée, leur tête glisse vers le sol. Les petits arbres sont en pleine forme. Tentative, sans doute aujourd’hui de tailler au plus court, l’érable qui a failli mourir l’an dernier et qui a repris, désormais, une vie normale. Petite lutte contre les limaces qui menacent les tabacs.
Sur le coup de midi, la promenade est plus ensoleillée. Déjeuner d’une quiche locale. je veux dire préparée par le boulanger d’en bas. Pâte sablée et ingrédients frais.
Dans la maison, les airs et les paroles de Léonard Cohen chantés par d’autres que lui... Dans la maison plus de proximité entre nous. J’entends les soupirs du papy, quand il tourne après sa forme et qu’il maudit ses fatigues.
Arroser le zelkova assoiffé mais en superbe forme.
Grosse déception sur le coup de quinze heures. Les cochenilles sont au rendez-vous. Deux ans, quasi jour pour jour, depuis le précédent rendez-vous. La molle grise s’est glissée une fois encore sous la feuille d’érable. Traitement immédiat. Dose moins forte qu’il y a deux ans. Des gnocchi au thon et aux câpres.
Peler les tomates d’abord, en les plongeant dans l’eau bouillante, hacher l’échalote et la faire revenir dans l’huile d’olive. Ajouter tous les ingrédients: les dés de tomate, le thon, quelques filets d’anchois, des câpres. Laisser faire le feu pendant vingt minutes doucement. Cuire les pâtes et mélanger le tout.
Une dizaine de minutes pour ravir la dent. La sauce est parfaite. Souper dehors. reprise en douceur et sans trop d’exigences. Un rosé de Provence pour se remémorer les largesses de l’été dernier à l’aube de celui-ci. Des fraises pour le dessert, rondes et grosses. Loin, dans la lucarne Federer se bat contre qui encore ?
Les hirondelles tournent avec vigueur autour de la maison.
L’étourneau est plus besogneux, navetteur entre nid et nourriture.
J’ai envie d’honorer la rhubarbe au bout de la pelouse... Ce sera pour demain. Je sens le soleil me traverser la peau doucement. Il y a si longtemps que je ne me suis plus abandonnée au temps qui passe.

Aucun commentaire: