Le retour après tant de longues semaines de silence. Tant de moments de désespoir, de doutes. Tant de larmes et tant de craintes. Il y a , en moi, écrit que chaque changement, chaque rupture, chaque remise en cause est tragique et insupportable par mon corps et par mes sens. J’ai donc connu ces derniers mois des fins imaginées, des effrois pour chaque détail de la vie. J’ai douté de tout et de tous. J’ai eu autour de moi, heureusement quelques mains serrées, quelques coeurs sereins. Aujourd’hui, les choses vont mieux. Le changement de domicile se révèle bien agréable. Des couleurs comme celles des vacances, des atmosphères de jadis dans un village superbe qui doit se sérénité sans doute à Saint Hadelin . L’église est en contrebas de la maison. Elle a renoncé à son carillon. L’ermitage sur le flanc de la colline d’en face. La rue est en pente selon qu’on se dirige vers les petits cafés et en côte selon qu’on s’en tient aux hôtels...
Le papy se fend de huit kilomètres de route (superbes) en plus chaque matin et chaque soir. Les couleurs de l’habitation, vives et chaudes sont un bonheur pour le paisible des activités. Il est toujours bien difficile de rendre avec les photos le plaisir des lieux, d’autant que l’ordi a renoncé pour de bon à nous aider. Le jardin m’a déjà mobilisée. Pivoines énormes, lys arrogants et même tout au nord de la pelouse, ces rhubarbes dont on avait oublié la saveur... J’arrête ici... Je dois souffler déjà... Je reviens bientôt. Merci d’être là encore
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