mercredi 20 août 2008

Faire comme si...


Encore une belle ruade du vent. Encore des coups secs qui calent les volets et tirent les arbres. Bien loin déjà le souffle du mistral plus sec mais plus prévisible. L’été s’ éffiloche. Beau coup de fil, en plein repas, de Caro. Ma fille chérie est à Nashville sous trente degrés, dans la moiteur lourde. Entre shopping et travail. Clim et piscine. Pommes, citron, endives, yaourt et curry... Pour une salade qui se veut fraîche et douce. Elle sera fraîche et douce. Ne lui manque que la brûlure d’une viande robuste. Je m’habitue à choisir entre l’épice et le doux, entre le fort et le tendre. Je commence à savoir quand il convient d’ajouter le piment ou le sucre. Les merles ont encore besogné sur le toit. Les mousses sont tombées sur le sol et quelques vers ont du leur survie à leur immobilité.
L’été s’ éffiloche. Je ne devrais pas me soucier de la couleur du ciel. Les premières taches pourpres viennent se greffer sur l’érable. Le charme, gourmand, continue de faire tiges et petites feuilles. Les uns s’arrêtent, les autres en veulent encore. Un rosé pour faire comme si... Comme si les vacances... Les anémones sont en familles, volubiles et lumineuses. La balsamine s'ouvre un chemin tout en couleur.

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