mercredi 9 juillet 2008

Repas de vingt-heures trente-six


Curieuse journée. Le papy prend désormais sa voiture pour le travail. Je l’entends à peine partir dans le jour déjà clair. je reste au lit, dispensée de faire l’aller et retour jusque la gare Il me laisse dans ce plaisir douillet de ne devoir rien s’imposer. Je me lève quand j’en ai envie. A vrai dire très tard. j’ai pris cette belle habitude de ne rendre de comptes à personne. J’ai l’âge, non ? Curieuse journée puisque l’envie de ma fille de nous embarquer dans ses valises pour des vacances dans le sud de la France, vient de se concrétiser. J’ai trouvé un lieu d’asile et de dépaysement pour les bonsaïs... Nous partirons vers le sud dimanche, après la journée noire du samedi.... descendre par les voies rapides mais se promettre de revenir par les départementales. Je suis moi-même étonnée d’avoir si rapidement accepté ce voyage. Les petits seront là, au bout du chemin. le vieux papy est content. Il méritait bien ce tian de légumes. Les aubergines et les courgettes débitées en rondelles, ébouillantées cinq minutes dans l’eau salée. Les tomates sont coupées en rondelles, les oignons émincés, suent dans deux cuillères à soupe d’huile. Les légumes sont posés en alternance dans le plat, un peu de fromage, de la chapelure... Arroser encore d’huile avant de couvrir et de laisser le four s’échauffer à couvert pendant une demi-heure. A découvert ensuite pendant une autre demi-heure. Les senteurs s’imposent. Quelques nicolas pour cerner la sauce claire. Et puis, surprise agréable, le dessert se tient dans le creux de la main. Une pêche plate. Un de ces cultivars curieux mais pour la circonstance bien doux et léger à défaut d’être très goûteux... Les averses se succèdent. Les fenêtres ne méritent pas d'être fermées. Nous dormirons encore au frais certes mais dans l'air léger. Juillet tarde à donner son meilleur.

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