L’été las. Les orages se succèdent à en pourrir la vue. Le jardin renonce devant l’averse.
Le coup de pouce de ma fille. Partir. Aller chercher la lumière et le soleil ailleurs. Un défi pour moi qui ne chausse rien d’autre que mes habitudes. Moi, qui ne regarde au loin que les kilomètres qui me séparent de l’autre bout de la vallée. Se décider en quelques heures pour une destination rurale à quelques pas d’Avignon. Réserver et partir...


Comme on réserve en cuisine. On met sur le côté, on laisse faire le temps. Les petits arbres qui me servaient sans doute d’excuse pour m’interdire toutes vacances seront hébergés chez mon ami André à dix kilomètres d’ici, le temps qu’il faudra. Ils seront choyés et arrosés comme il convient. Je cherche mes repères. Pas habituée à un tel remue-ménage. Il faut préparer les valises et le papy est tellement ravi de se bouger ailleurs qu’ici. Et puis les petits seront là. Et puis, il paraît que là-bas, c’est la fête du melon dans quelques jours. Et puis, il y a une piscine pour les nuits chaudes. Je sais que je dois cette petite folie à mes petits enfants.
Il faut préparer les valises. Les chemises et les sweat-shirts du papy. Je ne sais plus dans quoi je vais pouvoir rentrer. J’ai du prendre du poids ces derniers temps. Pendant que j’écris ceci, vient de nulle part un si beau rayon de soleil. Demain, tondre encore, aller chercher des huiles, dormir pas trop tard... Dimanche partir dans le soleil, je suis persuadée qu’il fera soleil....
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