
Grande chaleur. L’été s’est invité aujourd’hui à la table. Envie de manger dehors. Envie d’essayer d’autres salades. Les jeunes pousses de balsamine méritent une attention toute particulière avant le repas. Les limaces et les escargots en raffolent. Les protéger.

Faire le ménage dans les cosmos décimées déjà. La température est restée élevée et douce. Prendre la peine d’imaginer des échanges autour de la table. Prendre la peine de faire la fête, une fois encore, au salé et au sucré. Du poulet et du bacon. D’abord s’occuper de la volaille. La débiter et la plonger dans l’huile d’olive et l’ail avant de la laisser mariner au froid pendant une heure. S’occuper ensuite des oignons rouge et de l’échalote qui doivent revenir dans l’huile.

Jeter les morceaux de poulet et les lamelles de bacons dans la poêle. Remuer, faire valser et danser, retourner. Le poulet doit finir doré et le bacon croustillant. Le miel, une cuillère à soupe, pour faire caraméliser le tout et le vinaigre balsamique, trois cuillères à soupe, pour lier l’ensemble.

Porter à feu vif un instant et verser le tout sur un lit de salades vertes et croquantes. Obliger les fourchettes et couteaux à s’activer. Le palais est ravi. Superbes instants d’abandon autour d’un vin rouge fruité. A la fin du repas, le soleil tombe sur les sièges. J’ai aperçu le papy avaler un triangle de Toblerone au lait. Sans rien dire à personne. La température devrait chuter demain. Cette nuit déjà, sans doute. Curieux moments que ceux-ci d'une saison qui renonce à faire la fête pour se complaire dans le morose.
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