
La forêt. Les cinq troncs de zelkova. Deux d’entre-eux sont plus petits à l’avant plan de la vasque et les trois autres, à l’arrière-plan, plus costauds. Plus lents à lâcher les feuilles.



Mais l’année est propice. Bien belle vitalité. J’ai décidé de surélever l’ensemble. Nouvelles table et pour donner sa mesure à la parure, quelques petits coups de ciseaux pour déshabiller le bas des troncs. Le papy est en grande tristesse. Une non engueulade avec sa fille le jour de la fête des pères. Ça fait désordre. Il tire la gueule. Il marmonne. Il ira se coucher de bonne heure, c’est sûr. Quelques géraniums-lierres sont posés sur la devanture des fenêtres pour ajouter de la couleur à la saison. Elles tomberont rapidement le long de la façade. On entend des chants qui sourdent d’une propriété proche. Pas moyen de savoir si la fête est une histoire de gosses ou un rassemblement de vieux. Mais cela rit. C’est une vraie fin de dimanche. Qui n’appartient à personne.
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