samedi 14 juin 2008

Petit pain


Se contenter pour le déjeuner, qui n’a rien laissé au petit déjeuner, de revenir sur les cuissons d’hier. Celle du pain de viande et cette autre de la compote de prunes.
Jeter les couleurs sur le pain chaud. Celle du gruyère ou celle des piments. Nous mangeons dans le silence. Peut être ce lointain écho à la disparition de Dorothée que la disparition du père de Claire, apprise hier. Claire est une si douce femme. Derrière sa naturelle douceur, il y a comme une compassion naturelle. Elle sait entendre la souffrance des autres. Elle la devine, la comprend. Elle sait qu’elle doit s’appuyer sur ce malheur pour construire du bonheur. Les quelques mots échangés avec le papy hier soir en témoignent. Elle fait ce qui doit être fait pour vivre plus sereinement. Je pense à Dorothée, à ce qu’il me faut faire pour vivre plus sereinement.

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