dimanche 20 mars 2011

La boule.


C'est une journée cassante tant le froid est encore présent au lever du jour. De bon matin, le gel et le linge blanc posé sur les prés. Un linge blanc qui disparaît quand le soleil daigne se mettre au travail. Il a fallu le début de l'après-midi pour entendre les flamands marcher et les chiens aboyer. Il a fallu le milieu de l'après-midi pour entendre le papy ronfler au beau milieu du jardin. un ronflement de star, de gagneur, de vainqueur sur l'hiver. Il y a les grands feux de la fin de l'hiver et le grand fou du début du printemps. Je l'ai vu étonné de se réveiller sur le coup de seize heures. Il a fallu la fin de l'après-midi pour que je me penche sur les tiges séchées, dépouillées de tout dans les parterres, que je taille et coupe, que je ramasse et dégage. Les pivoines sont en devenir. Et puis, j'ai trouvé entre deux bouts de pierre, cette toute petite boule de désir, de délire. Une boule de belle verdure. Je l'ai à l'oeil, je la regarde grandir.

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