lundi 7 mars 2011

Calabrais.








Je déteste quand le papy et sa fille s'accrochent sur des questions de vie, d'argent, de projets, de passé. Après, ils sont tous les deux penauds et tristes. Je ne vais pas l'entendre de la journée et elle doit sûrement être silencieuse dans son coin. Il devrait y avoir des gongs qui sonnent quand le combat devient trop violent. Ils se font mal pour rien. Ils s'adorent pour tout. Mais ils sont tous les deux sur le fil, sur le bord de leur vie. Pleins, tous les deux de certitudes stupides, et de doutes permanents. Un sacré anniversaire comme toujours dans la famille quand nous nous prenons pour des calabrais de Gioia Tauro. Des antipasti de filipe, des aubergines et des courgettes grillées, des anchois aux piments, des olives lourdes d'huiles diverses avant le potage, une julienne de légumes tous très frais. Une lasagne maison ricotta, jambon et haché. Un merveilleux Gigondas aux dires des hommes, un superbe Saint-Véran aux dire des femmes. Des fromages secs ou gras des Pouilles et de l'Emilie. Un gâteau du pâtissier d'en bas dont je vais commencer à dire du mal tant il devient apparent qu'il travaille au départ du prêt à manger industriel. On passe à un autre jour. Celui-ci étant en principe voué au repos ou aux carnavals.

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