samedi 12 février 2011

Mon Namur...

A la mi-journée, nous sommes enfermés, le papy et moi, dans le coloré marché de Namur. Bruyantes artères livrées aux échoppes et étals, privées de leurs voitures. Tous les goûts sont dans la rue de Fer, aux abords de la place de l'Ange, bref, dans la nature.
Le soleil est de la partie mais les terrasses devront attendre la fin du marché pour se déplier sur les trottoirs. Il n'y a que sur la Place du Marché aux Légumes que les chaises sont directement accessibles.
On mange dehors des assiettes froides. On mais pas nous. Nous nous réservons pour le soir et ces belles tranches de foie de veau. Les rues grouillent de chanteurs et de chanteuses de rues. La petite vieille de l'église Saint-loup s'envoie dans les narines une rasade de gouttes pour s'éclaircir la voix et se libérer le nez. Elle chante Piaf tellement justement. A cent pas, un duo fait du Simon et Garfunkel sur leurs propres mélodies. Délicat dans le soleil qui chatouille le nez. Sur le marché, dans la partie bienfaits du corps et de l'âme, je trouve un pain d'épautre qui mérite son nom et un "bonhomme" gonflé de raisins et de sucre construit autour d'une pâte légère. Je parlerai ailleurs des fromages de Stoumont. Un dernier regard sur la devanture d'une pâtisserie de la rue étroite où se rendent les fines gueules du sucré. Elles sont souvent trop vieilles à mon goût et souvent trop bavardes pour bien assumer leur plaisir de l'instant.

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