lundi 14 février 2011

Agneau au porto et fruits rouges.


Ce que vous allez faire avec moi. Sortir les côtelettes une demi-heure avant la préparation de la recette. Bien les égoutter et les essuyer. Battre l'oeuf, badigeonner les côtelettes, puis les fariner, les passer dans la chapelure et courvir légèrement de parmesan. Faire chauffer l'huile à feu très doux, puis déposer les côtelettes dans la poêle. Laisser cuire pendant six minutes, si j'en juge par l'épaisseur des tranches, pour servir l'agneau rosé.Nous occuper de la sauce ensuite. Faire revenir les champignons dans le beurre sans les brûler, puis les mettre de côté. Pendant ce temps, chauffer la gelée de groseille avec le porto à feu très doux, laisser réduire jusqu'à obtenir une bonne consistance. Ajouter les champignons et laisser cuire quelques instants. Déposer deux côtelettes dans une assiette. Ajouter la sauce. Des plates de Florenville dans leur pelure. Une chair ferme. Un repas promis au Papy qui se tire presque triste aujourd'hui. Il faut dire que la journée est d'une désolante lenteur, coincée entre nuages et ondées.
La table joue soudain son rôle de grande réconciliatrice. Les fines côtes d'agneau se révèlent être des chips de saveur, la sauce fruitée n'est pas bien loin d'être asiatique. Un miam de grande douceur et de belles envies. J'aime les petits grignotages autour des petits os des côtes. Un beau moment qui nous fait parler des amours et passions sauvages, des désirs et ruptures amoureuses. C'est une Saint-Valentin critique et sociale. Nous prenons le parti d'en rire. Beaucoup et fort. Je raconte à mon vieux tendre les histoires de ces partages d'un moment, d'un temps, d'un service. Je reviens sur cette époque où j'étais une infirmière fière de son travail et amusée de ceux qui l'accompagnaient. Je regarde le temps passer.

Aucun commentaire: