dimanche 16 janvier 2011

Promenade de quatorze heures sept.

Le soleil est en train de tomber sur les allées et les sentiers. Le vent glisse fraîchement sur les allées et les sentiers. Le ciel est bleu, lavé et vide de nuages. Il y a tellement peu de bruits dans la rue. A peine les aboiements d'un petit chien et le bruit lointain d'une tronçonneuse sauvage qui devrait être à l'arrêt à cette heure. Le midi, dans l'assiette, une tartelette recouverte de carrés de jambon et de sauce blanche qu'un gratin est venu coiffer.


La fourchette courageuse et solide donne du plaisir aux gestes du repas. Je sors me promener dans le carré. J'essaie de me convaincre qu'il fait doux. Les deux chats noirs sont partis, ils ont quitté les lieux en même temps que la dernière benne à ordures, que les derniers meubles de leurs maîtres. Le déménagement de la petite, jeune et fausse famille des voisins s'est mal déroulé au cours de la quinzaine. Je marche en bordure des haies sèches et cassantes. Le charme ne pousse que quand il se sépare de ses vieilles feuilles. Encore peut-être un mois mais sûrement deux. Je m'habitue aux couleurs ternes. Ce soir, un chou-fleur et la viande de boeuf hachée. De quoi laisser des miettes pour le papy qui travaille demain et qui s'amuse des repas de la veille pour ses midis gastronomiques. J'ai senti l'air frais me raviver les joues et me fermer les yeux. J'ai senti un petit coup de printemps au beau milieu de l'hiver. Mais, je crains la suite de la saison.

Aucun commentaire: