samedi 16 octobre 2010

L'érable.


Je pensais que la nuit serait glaciale. je me suis trompée. j'ai mal regardé ou confondu. Les températures nocturnes vont rester, si tout se passe comme prévu, au dessus de zéro degré. Ce qui me dispensera de rentrer en toute hâte les petits arbres, leurs supports. Ce qui me dispensera de trouver de la place au grenier et à la cave pour les accueillir tous sauf l'érable. L'érable a gagné en majesté, il s'est fait plus fort et plus dense. Il a fallu une saison à peine pour qu'il s'impose comme le meneur de toutes les aventures. L'érable va rester, pour ce nouvel hiver, dehors encore. Je n'ai plus la moindre crainte pour lui tant son assurance et sa force ont triomphé de l'hiver précédent. Parfois, je touche de mes mains petites et curieuses, l'immense pot de terre cuite rempli de terre vivante. Je sens le froid de la terre cuite. Je devine seulement l'immense chaleur de ses racines.

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