dimanche 31 octobre 2010

La fabuleuse histoire du rock à l'heure d'hiver.


C'est pour cet après-midi, un concert de Christophe, le compagnon de ma Caro. Un concert réservé aux enfants mais auquel les grands enfants sont invités. Les vieux enfants aussi. Superbe ambiance pour apprendre aux petits l'histoire du Rock. Les blueseux d'abord, Elvis, les Beatles, avec obligation pour le public d'être hystérique pour rire, et les Stones ensuite. Je m'amuse de voir le papy se trémousser sur la musique des Sex-pistols comme un punk d'alors. De le voir chanter We will rock you, en choeur avec tous les enfants de la salle copieusement garnie du Théâtre de Namur. Beaux moments. Terminés avec musiciens et familles proches autour d'une fondue bourguignonne dans cette ancienne salle de vente transformée en brasserie. Un lieux où tout le monde parle très fort, boit beaucoup et se plaît à refaire le monde.
C’est pour cette nuit. On change les heures. L’expression est entrée dans la syntaxe. Changer les heures et non changer d’heure. On dort une heure supplémentaire. On ignore les bienfaits de cette addition de soixante minutes dans la vie d’une nuit. On ronfle davantage, on se retourne plus souvent. C’est une vague impression d’économie d’énergie qui semble être à l’origine du changement d’heure, il y a trente années. l'Europe passe cette nuit à l'heure d'hiver. A trois heures, les horloges doivent afficher deux heures. Entre trois et deux heures, entre deux et trois heures, s’écoule le temps de tous les dangers. Qu’advient-il de celui qui traîne dans le couloir du temps. Que risque-t-il de perdre ou de gagner ? Entre deux et trois heures, entre trois et deux heures, j’évite de me lever, d’ouvrir les yeux. Je dors ou je fais au moins semblant de le faire. Je pense que des choses sournoises et magiques se déroulent entre deux et trois heures, entre trois et deux heures.

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