dimanche 19 septembre 2010

Promenade de dix-sept heures treize.


C'est la fin du dimanche. une journée tellement calme juste troublée par le départ d'un couple de gîteurs d'en face, au guidon d'une motocyclette récalcitrante. Il y a une vingtaine de minutes à peine que le soleil s'est invité. j'ai jeté sur le compost les géraniums. J'ai tiré le tuyau vers les graviers pour laver les pots de terre avant leur retour à la cave.
Des gestes de fin de saison qui ne trompent pas et qui disent les moments de répit.



D'autres fruits et plantes veulent se faire respecter sur la place. La rhubarbe a belle allure, au pied du pommier. Un coup d'oeil au jardinet en palier de la voisine pour savoir qu'ici aussi, au fil du temps, fleurs et plantes ont été partagées entre voisins. Les premières baies sont sur la haie. J'ai encore fait quelques recommandations aux ormes dont je m'occuperai bientôt. Le parasol est fermé depuis plus d'une quinzaine. La partie inférieure de la pelouse est dodue, le dessus, encore exposé aux intempéries, beaucoup plus triste et terne. De la poule raccommodée, ce soir, au menu. Un blanc de poulet, des restes de poules, morceaux volés des cuisses aux ailes, en petits dés, des champignons et une sauce blanche. La poule raccommodée est un plat dominical d'hier. Une préparation qu'on servait en bouchée, avec un peu de vin blanc. Aujourd'hui, le plat s'appelle vol au vent ou, plus français, la bouchée à la reine et, désormais hélas, on inclut dans la volaille d'autres morceaux de viandes incongrus, du hachis en petites boulettes pour séduire les enfants sans doute, de restes fibreux anonymes. La poule raccommodée se sert avec des frites. Nous sommes encore en Belgique, pour combien d'années ?

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