lundi 20 septembre 2010

L'automne.


Je sais, la dernière expérience avec le beurre monté et les Saint-jacques avait été une fête. Il restait quelques perles de la mer au congélateur. Elles sont passées à la casserole. A la poêle plutôt. Je les prévoyais en entrée, elle ont fait le plat, renvoyant thon, carottes et pêches à demain.
Une cuisson moins patiente et plus rude que pour le plat précédent. Des chicons caramélisés et un mélange amer sucré qui vient attirer le fruit de mer. Jubilatoire mais plus intense, moins raffiné que la recette de l'autre semaine, le repas nous comble. Une cuisson ferme qui nous dispense de la suite. Dehors, le soleil a tenu jusqu'à dix-neuf heures avant de baisser la garde et de laisser le froid et l'humidité envahir le jardin. J'ai ramassé l'herbe sous la haie. A genoux, pendant de longues minutes. Je sais qu'à cette seconde , nous changeons de saison ou presque. De l'automne, je n'attends rien que de la tristesse. Et pourtant, quelque chose me dit qu'il se pourrait que l'arrière saison soit porteuse de bien des promesses. Une grande envie de changer se fait jour en moi.

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