dimanche 4 juillet 2010

Parasol cinq.


Des jours sans pluie. De nombreux jours sans pluie désormais. La pelouse n'est plus que terre et foin. Pâle et paille. Je dois rester sous l'ombrelle pour conserver une chance de respirer. Il fait lourd en permanence. Les mots que j'écris sans qu'ils veuillent dire autre chose qu'il fait chaud, n'auront de sens que si la canicule persiste ou que si
demain et les jours suivants la pluie reste absente. Ce sera pour les souvenirs. Le vent sec secoue les fleurs qui s'accrochent comme elles le peuvent. Les pierres claires sont brûlantes. Il y a dans la région des fêtes de villages. Chaque hameau, chaque écart se fait plaisir. Ici, la fête de la cerise, là celle de l'eau sont de bonnes raisons pour rassembler voisins et fratries. De dessous le parasol, j'entends la musique qui pousse les nuages au loin. A Namur, il a fait comme ici sec et chaud. Je renonce à bouger. je fais le gros dos.

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