lundi 5 juillet 2010

Chocolat-bonheur.


Une tablette de Noir aux graines de lin dorées. Un chocolat noir offert en douce au papy pour ses ans avec obligation de le déguster à deux (moi et lui, quand même). Diverses études scientifiques établissent que le chocolat a de multiples propriétés, dont un pouvoir stimulant et anti-dépresseur. Le cacao, et donc le chocolat noir à haute teneur en cacao, contient une variété de composés stimulants : la théobromine, la caféine et la théophylline.
Ces trois composés voisins appartiennent à la famille des méthylxanthines et ont, à peu de choses près, les mêmes effets physiologiques. Ainsi, la théobromine, la caféine et la théophylline agissent comme stimulants du système nerveux central. Une augmentation de l’activité nerveuse s’ensuit, provoquant la sécrétion et la libération d’une hormone bien connue, l’adrénaline.
De plus, le chocolat, par le plaisir qu’il procure lors de sa dégustation et par son contenu
en phénylalanine, provoque une cascade de sécrétion des « hormones du bonheur », la
sérotonine, la dopamine et les endorphines, qui ont une influence positive sur notre bien-
être. Le chocolat contient également plusieurs substances qui participent à notre
équilibre émotionnel, dont le magnésium. Selon une étude italienne intitulée « Le chocolat et la santé sexuelle des femmes : une corrélation intrigante », les femmes qui mangent du chocolat tous les jours pourraient bénéficier d’une meilleure vie sexuelle que les autres. Si les scientifiques sont sceptiques quant à l’impact avéré du chocolat sur la vie sexuelle, nos lointains ancêtres l’étaient beaucoup moins. Selon la légende, l’empereur aztèque Montezuma buvait 50 calices d’une mixture non sucrée de chocolat avant de se rendre à son harem. Les associations entre le chocolat et la libido prennent de l’ampleur au XVIIIè siècle. Selon Serge Safran, auteur d’un livre sur l’amour gourmand, « les Maintenon, Pompadour
ou Dubarry firent une grande consommation de chocolat. Non sans arrières pensées
libidineuses, pour quelques-unes d’entre elles : leur situation reposait, si l’on peut dire,
sur leurs performances d’alcôve. Les effets du chocolat n’ont point échappé aux écrivains,
dès que le plaisir des sens, sous toutes ses formes, s’est immiscé dans la littérature du
XVIIIè siècle. Il faut attendre les romans libertins et les grands libertins comme Sade ou
Casanova, pour voir associer le chocolat aux plaisirs de la bouche et plus précisément
aux plaisirs de la couche. » Au début du XXè siècle, Francesco Buitoni, apparenté à la famille des fabricants des célèbres pâtes, lance ses activités de chocolatier. En 1922, son héritier Giovanni Buitoni
et Luisa Spagnoli créent le fameux « Baci », qui signifie baiser en italien. Ce petit
chocolat, enveloppé dans du papier argenté, contient un message d’amour. L’histoire
veut que Giovanni et Luisa étaient secrètement amoureux et communiquaient leur
passion par des mots qu’ils enrobaient de chocolat. Mythe ou réalité ? Toujours est-il que
le lien – plus chaste cette fois –entre le chocolat et la romance continue sur sa lancée. Petits morceaux de noir recueillis sur le site de Newtree dont nous nous amusons, ce jour, de la saveur du chocolat.

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