dimanche 6 juin 2010
promenade de treize heures quinze.
L'orage sans tonnerre est venu en quelques instants. Le vent a couché le parasol, heureusement dans un axe sans danger pour les petits arbres. La pluie raide et coupante, aidée par un vent soutenu, emballé presque, est tombée en claquant sur les vitre et les haies. Le soleil sans pluie est revenu en quelques instants. Les rayons secs et chauds ont redressé le parasol et secoué les pivoines en période de gestation. Je viens d'entendre sur la chaîne de télévision nationale que les pipistrelles si affairées la nuit tombée, sont guidées dans leurs déplacements par les haies de feuillus, de charmes, d'aubépines qui entourent le jardin. Des haies qui sont comme des autoroutes pour elles. Si j'avais pu imaginer que notre belle petite maison était une aire de parking à chauve-souris... Entre les gouttes et le soleil revenant, les coups de couleurs floraux... Dehors, les marcheurs ont passé la cape imperméable autour du cou, ils marchent du nord au sud en silence. La nature impose à tous un respect permanent.
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