dimanche 15 août 2010

Les oublies.


Quelques mots sur la pâtisserie dans la cuisine de Ségolène. Il fut un temps où il était difficile de faire la différence entre pâtissier, boulanger et oyer rôtisseurs. Ces derniers en effet confectionnaient des pâtés de poisson, de volaille et de viande. Ce qui est certain est l’étymologie de leur nom. Il vient de pâte, pasta en latin et en grec où il désigne une sauce ou une bouillie de céréales. Les pâtes sont des préparations de farine mélangée à d’autres ingrédients. Cela a donné du pain, des galettes et des biscuits en tout premier lieu confectionnés par des boulangers, des pâtissiers et des biscuitiers.
A l’origine, ceux que l’on nommait boulangers confectionnaient des pâtes dans lesquelles ils incorporaient des hachis de viande, de poisson voire même des mélanges sucrés souvent à base de fromage frais ou des crèmes. Plus tard le nom devint pâtissier en référence à la matière de base de cette profession. Mais cette profession était très spécialisée, chaque artisan ne pouvait préparer qu’une seule préparation dont il prenait le nom. Il y avait des échaudeurs qui fabriquaient des échaudés, sorte de galettes pochées dans de l’eau bouillante, des gimblettes. Des gastelliers qui fabriquaient des gasteaux, talmousses, craquelins. Des oubloiers qui proposaient des oublies - fines gaufres enroulées en cornet- ils pratiquaient la vente ambulante dans les rues. hormis certains dimanches de fêtes où ils créaient des oublies décorées d’inscriptions ou de motifs religieux et les vendaient. Et les gaufriers des gaufres. D'ici pas loin, une galette roulée autour d'une crème au beurre, une galette achetée ce matin à dix kilomètres du jardin dans une pâtisserie de village, à Haversin.

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