mercredi 11 août 2010

L'anis de Flavigny.

Il est revenu mon vieux avec, en bouche, la saveur de l'anis de Flavigny. Une boule sauvée d'une boite de l'abbaye proposée par une de ses collègues sans doute sensible à son charme gourmand. En 1814, on dénombre huit fabricants d’anis qui avaient pris la relève des moines à la fabrication du bonbon dans le village et dans l’abbaye. En 1846, la turbine à dragée remplace l’antique "branlante". On n'invente pas les termes d'une pratique besogneuse. Peu à peu, un seul fabricant, Jacques Edmond Galimard achète les autres fabriques d’Anis du village pour n’en former plus qu’une seule au sein de l’ancienne abbaye. Le bonbon est fabriqué avec de l’anis vert. Il s’agit d’une plante, Pimpinella anisum qui est à distinguer du fenouil (le légume) ou de l’anis étoilé (la badiane de Chine, fruit d’un arbre exotique). L’anis dont nous parlons est une ombellifère et ses petits fruits ovoïdes, striés longitudinalement, ont une saveur chaude, piquante et une odeur remarquablement aromatique.... Ils se la partagent au bureau du papy. J'aime la boite, l'emballage. Cela fait partie de l'envie des gens de consommer.

Aucun commentaire: