mardi 11 mai 2010

J'attends.


Le coeur du jardin. Caché aux regards des touristes. Etroite ruelle vers l'Eden. Ruelle qui surplombe la vallée, offerte au soleil à toutes les heures du jour mais aussi aux larmes du ciel. Impossible de s'y asseoir, seulement le traverser, le descendre et le remonter, dans le bruit du gravier sous le pas lent et celui du battement des ailes d'oiseaux. Pluie ce jour. La densité du vert du jardin s'uniformise. J'attends pivoines et lys. J'attends.

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