jeudi 1 janvier 2009

Roti de biche aux poivres et échalotes.


Hier, c’était le glissement de l’année. Un tête à tête avec le papy. Mais un tête à tête gourmet et fastueux, plein de retenue pourtant . Dîner allongé dans le temps, pour la circonstance et terminé par des bouchées de petites mousses diverses. au chocolat, à la noix de coco, aux fruits rouges. Les voeux téléphonés, dès après minuit, donnent une juste mesure de l’amusement des convives ailleurs. Plus important d’écouter les bruits autour de l’interlocuteur que ce qu’il dit. L’ambiance traduit la qualité de la relation et le bien-être qui habite les uns et les autres... Voeux de Liège. Nous avons parlé avec le papy. Pas très longtemps mais avec un bel enthousiasme de ce qu’il nous fallait changer dans notre vie. Nous avons parlé des pendules qu’il fallait remettre à l’heure. Des “chemins d’accueil et de découvertes” qu’il fallait ouvrir, comme l’écrivait une heure plus tôt mamy gene. Voeux de Liège.Nous n’avons pas parlé très longtemps parce que nous avons savouré comme elle le méritait, cette préparation de biche, en rôti aux poivres et aux échalotes. Avant dans la semaine, j’avais acheté quelques pommes de terre grenailles. Les plus petites, une douzaine, ont assuré un accompagnement ferme et doux de la viande. Barder de lard le rôti de biche, entouré ainsi de ficelle de cuisine. Saler et poivrer les deux faces en enfonçant, en les tapotant, les grains de poivre. Dans l’huile brûlante, faire revenir la viande jusqu’à lui construire une belle croûte dorée. Le four à 110 degrés fait le reste de la cuisson pendant une bonne demi-heure. Ne pas oublier de jeter deux branches de romarin. S' attaquer alors à la sauce. Les belles et fines échalotes sont épluchées et coupées en deux. Reprendre le jus de cuisson de la viande et le déglacer au vin rouge. Ajouter du sucre et du vinaigre balsamique et porter aux bouillons. Quand le mélange est à ébullition, disperser les échalotes dans la sauce et laisser cuire vingt minutes. Elle s’épaissit doucement, devenant un beau sirop rouge... auquel on ajoute deux cuillerées de beurre au moment de sa sortie du feu. Je sers sur les grandes assiettes en nappant la sauce généreusement sur le rôti rosé et moelleux. Avant, un en croûte avec du foie gras avait éveillé nos palais. Ce matin, à l’heure d’écrire, il fait terne et gris dehors. Dedans, comme une petite chaleur pourtant.

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