mercredi 24 décembre 2008
Veillée
C’est la veille de Noël. Le temps nécessaire pour chercher ce qui fera plaisir à l’autre. Longue déambulation dans les rues de Dinant. Sur le marché de Noêl, au pied de la collégiale, les braseros peinent à prendre l’ardeur des braises. On peut glisser les doigts entre les huîtres et le vin frais dans des gobelets blancs. On tourne autour des petits gris de Warnant. Ces escargots qui ne dérangent personne finalement. Sur le marché de Noël, le petit quintet joue du jazz nouille-orleen. Mou et fade. Des hommes lourds et gros boivent du vin chaud. Le boudin se déplie et les filets d’autruche ont, comme chaque année, un succès d’estime. Demain, visite à Liège.
Ce soir, un repas intime, gonflé de saveurs pas forcément habituelles mais soudainement complémentaires. Les tournedos de dinde seront cuits en fin de parcours. D’abord, faire de fines lamelles de poireaux qui dorent doucement dans leur coin avant d’être rincées à la crème fraîche. Laisser se fatiguer les pleurotes entières. Elles brunissent et s’abandonnent, elles aussi dans leur coin. Le riz vient, dans son coin, attendre les scampis qui grillent dans leur coin. Tout les ingrédients se retrouvent au milieu de l’assiette. Un harmonieux partage de douces saveurs. Il y a plus d’une semaine que l’horizon ne s’est pas dégagé, que l’on ne voit pas à plus de cinq cents mètres. L’ écureuil vient à cinq pas chercher ses noix et le faisan s’est mis en tête de papoter. Je me suis détournée du blog. Je suis fatiguée. Il est temps de quitter ces lieux.
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