lundi 11 août 2008

Promenade de vingt heures cinquante.




Il est tard déjà. Le jour décline, c’est une certitude maintenant. Le vent et la pluie font semblant de donner le change. Les quelques linges qui doivent sécher renoncent à le faire et gesticulent doucement sans effort, accrochés à ce fil clair entre deux poteaux trempés.
J’ai le souvenir encore de la soirée de samedi. Le souvenir de ces enfants qui ne nous appartiennent plus et qu’on imagine encore posséder. Il fait sombre plus tôt. Je devrais fumer moins mais ces instants volés au temps me donnent une respiration supplémentaire. Je devrais renifler les fleurs et les plantes plutôt que de m’arrêter à la senteur du tabac. Je pense à tous les petits qui gravitent autour de moi. Tous ces petits enfants qui jonglent ailleurs dans un beau cirque qui leur fait honneur.

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