dimanche 27 juillet 2008

On dirait le sud (6)...



A la tombée de la nuit, le silence entoure les pièces de l’habitation. A l’heure du couvre-feu, les tâches ménagères d’urgence s’imposent. Préparer le lendemain. Faire là comme ici. La vaisselle rend lisse l’émail des tasses et des assiettes. Installer les bols et les couverts en prévision du jour suivant. La chaleur de la journée s’estompe, fait place doucement à cette douceur qui ralentit le débit des phrases et des paroles. Je me tais à ces instants de pas-de-bruit partagés...

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