
Imprévisible belle journée. Renvoyée par les prévisions à l’hypothèse mais superbement réelle pourtant. Les fraises ont gonflé et rougi. Une audace entre hiver et été. Entre le chicon, certes payé un peu cher et les crevettes dont la saison se régale. Ailleurs en bord de mer.


Les chicons sont émincés finement et cuit à peine cent quatre-vingt secondes à la vapeur. Juste fatigués. Dans le plat qui va filer au four, sur le lit des chicons brûlés et brûlants, les crevettes s’ éparpillent.. De l’ail, de la crème et du persil haché, du poivre en abondance et la sauce coule sur le tout. Les fines tranches de mozzarella vont recouvrir ce qui dorera au four, sous le grill vigoureux. Elle va fondre et dorer la pâte molle, elles vont se raidir les crevettes, il va parfumer,aux quatre coins du plat, le chicon huilé. La salade verte vient en appoint, en barbouillage du palais. Chaud. Servir chaud et vite.
Les cosmos tirent une petite tête, victimes d’un second semis d’urgence. Les hortensias sont magnifiques et déployés. Il faut arroser quelques arbres que la clémence du temps d’aujourd’hui a surpris et assoiffés.

Il est tôt quand nous mangeons. Le vieux papy ne dit pas grand chose. Il oublie de parler quand il prend plaisir à la gourmandise. Il lui faut du chocolat pour terminer le repas. Du vin de Bordeaux aussi. Un dernier verre.
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