Le vent est venu tout bousculer. A en dépouiller déjà des feuilles trop vulnérables des peupliers et du ginkgo. Il fait lourd. Un temps qui dispense de parler et qui fait chercher l’air frais. Les fraises roulent sur la terrasse. Les groseilles veulent rougir enfin. Il n’y aura que quelques poires sur les quatre derniers arbres penchés, fatigués, vieux. Il y a comme une gêne à les abattre et pourtant, ils sont si las de cette pelouse qui ne leur donne rien de bon. La rouille a déjà piqué les feuilles comme chaque année. On les traite comment ? On les traite de “pauvres vieux”... Quelques champignons se sont levés sur les pelouses pourtant opposées. L’une et l’autre connaissent le soleil à des heures différentes de chaque jour, ce qui ne les empêchent pas de se laisser marcher dessus par les mêmes pieds au même moment. Apéritif de vodka. Est-ce bien raisonnable ? Souvenir de la Pâque des polonaises. Au menu de ce soir, des dés de dinde, dis donc doudou... Un coulis d’épinards pour noyer le doux des dodues. Le coulis a cuit au bain marie. La crème lui donne une petite couleur tendre. L’orage a mouillé les arbres mais ne les a pas abreuvés. Il s’est moqué de tous, il est revenu. Noir et bas. Sombre et bruyant. Vers dix-huit heures quinze, c’est la tornade, la pluie drue d’abord puis les grêlons lourds et déchaînés sur les vitres. le vent balaie toutes les fleurs.J’ai beaucoup de crainte pour les bonsaï. Ils s’en tirent, en apparence. Les annuelles sont décimées. Les rideaux de pluie vont finir, longtemps après l’averse, de tomber sur les murs.
dimanche 22 juin 2008
Coups de vent...
Le vent est venu tout bousculer. A en dépouiller déjà des feuilles trop vulnérables des peupliers et du ginkgo. Il fait lourd. Un temps qui dispense de parler et qui fait chercher l’air frais. Les fraises roulent sur la terrasse. Les groseilles veulent rougir enfin. Il n’y aura que quelques poires sur les quatre derniers arbres penchés, fatigués, vieux. Il y a comme une gêne à les abattre et pourtant, ils sont si las de cette pelouse qui ne leur donne rien de bon. La rouille a déjà piqué les feuilles comme chaque année. On les traite comment ? On les traite de “pauvres vieux”... Quelques champignons se sont levés sur les pelouses pourtant opposées. L’une et l’autre connaissent le soleil à des heures différentes de chaque jour, ce qui ne les empêchent pas de se laisser marcher dessus par les mêmes pieds au même moment. Apéritif de vodka. Est-ce bien raisonnable ? Souvenir de la Pâque des polonaises. Au menu de ce soir, des dés de dinde, dis donc doudou... Un coulis d’épinards pour noyer le doux des dodues. Le coulis a cuit au bain marie. La crème lui donne une petite couleur tendre. L’orage a mouillé les arbres mais ne les a pas abreuvés. Il s’est moqué de tous, il est revenu. Noir et bas. Sombre et bruyant. Vers dix-huit heures quinze, c’est la tornade, la pluie drue d’abord puis les grêlons lourds et déchaînés sur les vitres. le vent balaie toutes les fleurs.J’ai beaucoup de crainte pour les bonsaï. Ils s’en tirent, en apparence. Les annuelles sont décimées. Les rideaux de pluie vont finir, longtemps après l’averse, de tomber sur les murs.
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