vendredi 26 novembre 2010

Chelou.


Pas de potage, de soupe, de minestrone sans louche. Le mot louche est apparu au dix-huitième siècle dit l'encyclopédie de la toile, dérivé de louce mot de la langue francique, mais on a continué encore longtemps à l'appeler cuiller à pot.

Les louches métalliques européennes les plus anciennes connues sont celles fabriquées par les bronziers gaulois, dès la période du Hallstatt ou du premier âge du fer suivant les modèles. Leur forme, une petite coupe sertie au bout d'un long manche est restée identique durant deux millénaires.
Il en existait de plusieurs types, la louche commune, la plus courante, louche dégraisseuse munie d'une tubulure latérale pour se remplir en laissant la couche supérieure, la louche à bec.
En ce qui concerne sa capacité, elle est généralement située entre la cuillère et le bol, et bien qu'il n'y ait pas de mesure précise, la louche traditionnelle contient un quart de litre mais les louches actuelles sont beaucoup plus petites.
D'abord en fer battu étamé, en étain, ou en argent, puis en fer émaillé, en aluminium, en inox, même en verre pour servir les desserts.
On peut également s'en servir dans d'autre domaines que la cuisine, dans le même but de prélevement. Elle permet de manipuler des ingrédients divers tout en les gardant dans leur bain d'origine.
D'un point de vue culturel, la louche est passablement mal vue. Ainsi dans le film le Dîner de cons, « sortir l'historique de la louche à travers les âges » est vu comme une activité inutile et pouvant être assimilée à une perte de temps. Le fromage,
le camembert par exemple, peut être moulé à la louche mais celui-ci, du parmesan, je l'ai cuit en fines galettes dorées que j'ai fait nager sur le potage.Un peu louche comme pratique...

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