lundi 18 octobre 2010

Paisible travail.


Les températures chutent au fil de la journée dirait-on. Il n'a pourtant pas gelé. Encore une fois, tailler l'herbe et les branches fatiguées des arbustes. Encore une fois, faire table rase dans les parterres sur les fleurs fanées. Recomposer en pensée l'installation des fleurs pour le prochain printemps. Sécateurs à la peine aujourd'hui. Des avions tournent comme de vulgaires guêpes autour du village. Il n'y a que les cris des enfants de la maternelle, des cris réjouissants et prometteurs d'énergie qui résonnent dans la vallée. J'aime cette journée de paisible travail. Ce soir le pain d'épice et la moutarde se marient pour donner de la vigueur à la sauce des carbonnades. Il fait suffisamment froid pour manger comme en fin d'automne.

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