Petite promenade chez le pépiniériste de Surfontaine, un ancien collègue qui s'est retrouvé à planter fleurs et arbres, en famille. Il a été bien peu épargné par la tempête de juillet dernier mais il a repris goût à son travail. C'est le temps des bruyères. Je l'ai délesté de quelques plants. Les bruyères représentent plus de huit cents espèces de plantes dicotylédones dans la famille des Éricacées qui inclut aussi les myrtilles, les rhododendrons. La toile s'emporte quand elle doit décrire les espèces.
On connaît deux genres appelés communément « bruyère » : Erica et le genre monospécifique Calluna. Les bruyères poussent surtout dans les sols siliceux. Ce sont tantôt des arbrisseaux ou des sous-arbrisseaux, tantôt de véritables arbustes. Disposées en grappes, les fleurs sont le plus souvent roses, parfois blanches ou verdâtres. Les vertus naturelles de la bruyère sont appréciées dans le traitement des voies urinaires et des bobos qui y sont dépendants, tant chez l'homme que chez la femme.
J'aime laisser sur la table les petits massifs qui s'ils le veulent peuvent finir en terre pour un développement plus généreux. Une belle floraison en perspective. Ce soir, un petit pain de viande. La semaine a vite défilé. J'entends le bruit des tondeuses. Le ciel est d'un bleu profond. Il va geler cette nuit encore. Mais le plaisir des clartés et des ombres est une bien belle combinaison autant qu'une récompense.
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