Le désastre est énorme. les arbres autour couchés, cassés, par centaines. Le toit de l'immense grange en contrebas de la maison vient d'être bâché. Le courant va et vient, l'eau est toujours manquante, une fontaine vient d'être installée à côté de la boulangerie. La télédistribution est manquante. Les hôtels sont fermés et, à la boulangerie, le pain n'est pas coupé tandis qu'à la boucherie le jambon n'est pas tranché. Le facteur a distribué des berlingots d'eau potable. Amusant de lire sur internet, entre les coupures de courant que la situation se normalise. Amusant d'entendre que la société wallonne des eaux ne signale pas sur son ordinateur de problèmes locaux à Celles. Amusant de se faire recommander un contact avec "l'homme des eaux de garde".
Il faut rire de ce qui est triste au risque de devenir triste. Le repas du soir est à l'image de la situation. Inbouffable pour cause de volaille trop sèche. Il est quatorze heures, le vent est soutenu, nouvelle distribution de litrons d'eau potable. - C'est fini quand ?
- On attend la troisième phase, les cuves sont pleines.
Promesse d'ivresse...
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