La journée est lourde, brûlante. La trentaine de degrés. Les préparatifs de la fête à la brocante et au grand bazar, prévue pour demain, commencent par des mesurages d'emplacements. Les courses m'épuisent. Je rentre vite. Ce soir, du filet américain, quelques frites et une laitue. Goûte, c'est du belge. Du belge un peu fatigué par la chaleur et les contraintes publiques et sociales. Je traîne dehors. je me traîne dehors.
Nous mangeons dedans. Entre courants d'air et mètres courants. Demain, chez nous sera aux autres. Un vendeur de cartes postales serait parfait, un vendeur de planches à repasser arrachées d'une faillite sûrement moins. Nous verrons.
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