dimanche 27 juin 2010

Voisin.


Chaleur plombée tout au long de la journée. Chaleur qui ne donne aucune envie de faire les efforts de la convivialité. Chaleur rousse du soleil qui brûle, qui chauffe les ardoises et les tuiles, qui rode dans les allées et les impasses. Sous le soleil couchant , nous jouons à parler wallon. A faire des tournure de phrases chargées d'une vulgarité joviale que les enfants essaient de répéter. On gagne quoi à faire semblant de parler la langue de nos aînés ? Rien, sans doute, sauf une immense gratitude pleine de couleurs et de démesure.

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