mardi 15 juin 2010
Vallée.
J'oublie souvent que je vis au fond d'une vallée où trois bandes de terre s'enfoncent au bord d'un ruisseau. Qu'il y a quelques dizaines de mètres à peine entre les bords de chaque versant au fond de la cuvette. Hier, pendant une dizaine de minutes, la seule cloche de l'église a résonné. Elle ne devait rien annoncer, rien souligner. Un simple moment de patience. D'écouter le temps qui s'écoule me donne de la force. Je passe bien du temps sous le parasol. A deux pas de l'abutilon, à cinq des premiers massifs de pivoines. Parfois, je laisse mes jambes se faire mordre par le soleil. Parfois, je pense que le printemps va seulement arriver.
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